Pour financer le fonctionnement des infrastructures et des administrations européennes, les députés réfléchiraient actuellement à trouver de nouvelles sources de financement. Parmi elles, la taxation des échanges électroniques par emails et SMS qui, si elle était appliquée, pourrait rapporter beaucoup. Car même en ne ponctuant qu'une somme minime ( de l'ordre de 0.00001 cent pour chaque email et de 1,5 cts pour chaque SMS ), c'est une manne financière de quelques dizaines de millions d'euros qui tomberaient ainsi dans les caisses de cette institution.


De l'idée au groupe de travail
Mais de qui vient cette idée au juste ' Et bien, c'est un député français, Alain Lamasourre qui en aurait émis l'éventualité. On se demande si cette hypothèse en est encore une, puisqu'un groupe de travail sur le sujet vient d'être constitué. Et la réflexion du député est on ne peut plus logique : " C’est extrêmement peu, mais étant donné les milliards d’échanges de ce type chaque jour, cela pourrait produire un revenu immense. Les échanges entre les pays ont gonflé, donc tout le monde pourrait comprendre que l’argent nécessaire à financer l’ Union européenne provienne des bénéfices engendrés par l’ UE "...


Budget europeen Un impôt, et un de plus !
Pour information, il faut savoir qu'actuellement, les institutions européennes sont financées par la contribution de chaque pays membre. Si on a souvent dénoncé le manque de transparence lié au fonctionnement même de la commission européenne, on connait par contre la part de chacun dans ce budget européen et vers où va cet argent ( illustration ci-contre ).

Parmi les autres hypothèses de financement sont également évoquées la taxation sur la distribution de carburant ou sur la vente des billets d'avion. Mais celle sur les échanges électroniques, si elle était appliquée, pourrait s'apparenter à un nouvel impôt européen sur les nouvelles technologies.

En tout cas, l'idée est française et on se demande parfois si finalement il n'aurait pas mieux valu avoir du pétrole.

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