Universal logo La plus grande major du monde a donc lancé deux affaires judiciaires, la première envers Grouper Networks, racheté par Sony en août pour 65 millions de dollars, et la seconde contre Bolt.com.

Ces deux sites vidéos sont peu connus mais attirent néanmoins du monde. Le succès du secteur de la vidéo sur Internet étant exponentiel, les industries du disque et du cinéma tentent donc de prendre le bon wagon en limitant la mise en ligne de fichiers protégés par des droits d'auteurs.

Ainsi, récemment, Universal Music signait un accord avec YouTube, le portail aux 100 millions de vidéos visionnées par jour. Le label a indiqué avoir tenté des arrangements avec les deux groupes cités ci-dessus mais que les discussions n'avaient abouti pour aucun des deux portails. Universal Music Group a donc lancé lundi deux actions en justice pour " la copie, l'édition, la distribution et la création " d'oeuvres dérivées de son catalogue de musiques et de clips vidéos.


150.000 dollars par clip diffusé illégalement '
Dans le cas de l'affaire concernant Grouper.com, une simple requête permettrait de trouver des clips de Mariah Carey qui peuvent être visionnés et téléchargés, indique Universal. Ainsi le vidéoclip du morceau " Shake it off " aurait été regardé plus de 50.000 fois. Une recherche similaire sur Bolt.com offre le même type de résultats, d'où un sentiment de manque à gagner pour UMG.

D'après nos confrères d'Associated Press, le groupe espère obtenir réparation de cette situation, notamment des dommages et intérêts en rapport avec les profits qu'ont générés ces vidéos pour Grouper et Bolt ou alors une somme de 150.000 dollars par oeuvre protégée qui a été distribuée sur leurs sites sans permission.

Dans un communiqué publié hier, le groupe Bolt.com a indiqué s'être plié aux requêtes d'Universal Music et des autres maisons de disque en retirant tout contenu protégé. Grouper et Sony n'ont pour le moment pas réagi à cette annonce.