Un article d'Ars Technica revient sur les quatre derniers cas pour lesquels une demande de localisation de citoyens "suspects" au moyen de leur téléphone portable a été déposée par les agences fédérales.

Sur quatre cas, trois n'ont pas aboutis au motif que les faits éventuellement reprochés ne justifiaient pas l'accès à ces données.
Cependant dans le quatrième cas, l'accès aux données de localisation a été accordé en considérant que les données fournies par les opérateurs étaient des données de transaction et non plus de données de traçage. La différence est énorme : simple demande argumentée pour les premières, demande justifiée et documentée pour les secondes.

En suivant cette logique, une simple procédure suffira pour épier les faits et gestes des citoyens américains quasiment sans garde-fous.
On peut toujours accepter l'état de fait (c'est pour mieux nous protéger ; si on n'a rien à se reprocher...etc). On peut aussi se dire qu'il ne reste plus grand-chose du respect de la vie privée et des libertés du citoyen.

Prions pour que la scène du "bug" du listing dans le film Brazil de Terry Gilliam ne devienne pas réalité. Toute une machinerie technologico-judiciaire pourrait alors se mettre en branle sur (presque) simple demande pour nous mettre complètement à nu...

  • Ars Technica