Drapeau usa La liste des victimes des pirates inclut notamment des entreprises connues pour fournir des services de sécurité aux agences gouvernementales. On recense ainsi Booz Allen, firme de consultants, les groupes Unisys et L-3, le fabricant d'ordinateurs Hewlett-Packard, et le fournisseur de réseau satellite Hughes Network Systems, a déclaré Mel Morris, directeur exécutif du spécialiste britannique de la sécurité sur Internet, PrevX.

Hewlett-Packard n'a pas souhaité commenter cette information, tandis que les autres compagnies n'ont pu être jointes par nos confrères de Reuters. Une porte-parole du Ministère des Transports n'a de son côté trouvé aucune indication permettant de dire qu'il y ait eu une faille de sécurité.

Des programmes malicieux ont été capables de passer les systèmes de sécurité sophistiqués mis en place par le gouvernement et ce de manière indétectable car ils n'étaient pas répertoriés comme étant des programmes dangereux. Les pirates ont visé un nombre limité d'ordinateurs qui leur auront permis de ne pas augmenter le volume de trafic et de rester ainsi en dehors des radars de l'équipe de sécurité qui identifient souvent les menaces par une modification importante du trafic.

" Ce qui est le plus inquiétant, c'est que ce petit échantillon d'applications malveillantes n'a pas été reconnu par les antivirus existants. Ils ont ainsi pu passer au travers des défenses des entreprises ", a ajouté l'analyste Andrew Jaquith, de la firme de sécurité Yankee Group, après avoir été mis au courant par Morris.

On ne sait pas encore pourquoi les informations ont été volées sur ces ordinateurs de bureau mais les éditeurs d'antivirus planchent déjà à la fourniture de correctifs pour détecter ces logiciels.