C’est une court de justice Californienne qui vient de se poser sur la question et d’étendre les sanctions liées à l’usage des smartphones pendant la conduite en avançant que « la distraction est présente du moment que le smartphone est utilisé comme un téléphone, un navigateur GPS, une horloge ou un appareil permettant de recevoir ou d’envoyer des messages et emails ».

GPS volant vibrant  La décision fait suite à quelques détournements de la loi qui a tendance à mettre l’accent sur la nature de l’usage des smartphones au volant plutôt que d’en sanctionner l’utilisation pure et simple.

Il est évident et logique que la concentration des conducteurs soit perturbée par l’usage d’un dispositif quelconque, indépendamment des motifs ou de la nature des actions. Il est également difficile pour les services de police de faire appliquer cette loi, et de prouver qu’un conducteur utilise bel et bien son smartphone pour envoyer des textos ou s’il le conserve simplement à proximité sans avoir l’intention de s'en servir.

Aussi, un durcissement de la loi pourrait permettre d’éviter tout malentendu, et permettre une application plus simple.

Néanmoins, les textes de loi s’appuient jusqu’ici sur des usages spécifiques des smartphones pour ne pas rendre illégale l’utilisation d’autres dispositifs moins en clin à la distraction, comme les GPS. Ainsi, le jugement établi pourrait également amener à reconsidérer la légalité de ces appareils dans les véhicules.

Heureusement, il ne s’agit ici que d’un jugement, résultant d’une interprétation de la loi et non d’une réforme. Malgré tout, on peut aujourd’hui se poser la question de savoir s’il n’est pas aussi dangereux de reprogrammer son GPS en conduisant que d’écrire un SMS.

Source : The Verge