Veoh logo png Veoh, portail web dont nous vous parlions en février dernier, a indiqué avoir entrepris une action légale pour obtenir d'un tribunal du District Sud de Californie une déclaration stipulant qu'il n'enfreint pas les droits de Universal Music.

" Universal Music Group est enthousiaste dès lors qu'il s'agit d'utiliser des technologies pour construire des communautés, en témoigne notre accord avec YouTube. (...) Mais ce n'est pas du tout ce qu'est Veoh. C'est plutôt ( une entreprise ) qui tente de se faire de l'argent dans le dos de nos artistes et de nos compositeurs sans qu'il y ait une compensation loyale pour l'utilisation de leurs travaux ", a déclaré un porte-parole de la maison de disques selon nos confrères de Reuters.

Justice Une fois de plus, un portail vidéo sur Internet se retrouve en conflit avec des ayants droit. Il y a quelques mois, Viacom, propriétaire de MTV, emmenait Google en justice et lui réclamait 1 milliard de dollars de dommages suite aux vidéos mises en ligne sans autorisation sur YouTube par les internautes.

En juillet et en août derniers, Universal a ouvertement " menacé " Veoh de poursuites judiciaires pour violations de copyrights, a déclaré Steve Mitgang, directeur exécutif du portail vidéo et ancien responsable exécutif de Yahoo.

Mitgang a cependant indiqué qu' Universal Music n'avait pas traduit en justice Veoh, ni identifié de vidéos lui appartenant et encore moins demandé de suppression de contenus protégés. " J'espère toujours travailler de manière constructive avec Universal Music Group. Nous ne les poursuivons pas. Nous ne demandons aucun dédommagement ", a t-il renchéri, souhaitant apparemment clarifier les choses entre les deux firmes.

Tout comme Google et YouTube, Veoh se retranche derrière le DMCA ( Digital Millennium Copyright Act ) et indique qu'il est prêt à supprimer tout contenu protégé mis en ligne sans autorisation. Un des services ayant attiré l'attention des ayants droit s'appelle VeohTV, une fonctionnalité qui permet de visionner les vidéos d'autres portails - YouTube, NBC ou ABC par exemple - sur un seul écran, ce qui entraîne le non-affichage des publicités présentes sur les sites Web sus-cités et donc implique une baisse de revenus pour les détenteurs de propriété intellectuelle.