Tout est descendu aussi rapidement que c'est monté. Comme un enfant qui vient de découvrir en ouvrant son cadeau de Noël -le plus gros- que son magnifique camion qu'il croyait être celui de Pompier n'est que sa réplique rose bonbon de la bimbo américaine la plus connue de tous les temps.
Le sourire s'est transformé en rictus d'effroi pour John Thompson quelques jours avant la réunion d'investisseurs du 27 juin. Symantec, la société dont il est le CEO, a enfin acquis quelques mois auparavant l'entreprise Veritas, spécialisée dans le stockage d'information d'entreprise.
Mais voilà. Ils n'avaient jamais songé à quoi faire une fois tout ceci réglé et les deux sociétés unies. "Nous n'avons pas dit pourquoi" déclare John Thompson devant les futurs-investisseurs (ou peut être futurs-ex-investisseurs).
L'idée
stagnait dans les hautes sphères mais n'était pas encore connue de
tous, erreur rectifiée lors de cette conférence tenue Lundi dernier
dans laquelle Symantec annonce ce qu'il fera de Veritas :
Il se servira de cette entreprise pour proposer aux sociétés de créer des systêmes d'information et de stocker leurs informations en restant protégés des hackers, attaques virales ou autres périls virtuels. Enfin trouvé, le but de cette alliance reste similaire à un arrangement après-coup pour justifier le rachat. Esperons que Symantec saura mettre à profit les ressources de Veritas, sous peine de se discréditer aux yeux de ses actionnaires, qui eux n'étaient pas au courant.
