L'ouverture du marché des télécoms n'a jamais été un problème simple à régler en France.

France Telecom, l'opérateur historique, goûte probablement ses derniers instants de monopole. C'est du moins ce à quoi l'ART, l'Autorité de Régulation des Télécoms, veille.


Dans son analyse du marché de la téléphonie fixe, publiée avant-hier, mardi, l'ART évoque l'idée déjà évoquée au sénat, mais refusé à l'assemblée nationale, de rendre possible la revente de l'abonnement téléphonique.

L'abonnement bimestriel de 26 ? pourrait donc être acheté en gros par des opérateurs "alternatifs" et revendus ensuite selon leurs propres conditions. Le consommateur n'aurait donc plus aucun contact commercial avec France Telecom (voilà qui arrangerait bien certains).


Ce changement, s'il était appliqué prendrait de longs mois, voir probablement plus.

Olivier Anstett, directeur de marché chez Tele2 cite le Danemark comme un exemple :
« Au Danemark, il a été possible de mettre ça en place en sept mois".


Reste à décider du prix de gros praticable par France Telecom. La manoeuvre est délicate car elle doit préserver France Telecom sans que l'entreprise ne profite de sa situation d'ex-monopole d'état.