Autour du transport rapide Hyperloop, les études de cas sont nombreuses, avec des chiffres très attractifs tant du point de vue des coûts de construction d'un tel moyen de transport que des retombées économiques attendues.

Hyperloop One DevLoop 02 Au-delà de ces promesses alléchantes surtout destinées à permettre des levées de fonds, il reste encore beaucoup à faire avant de bâtir éventuellement les premiers tracés d'un système de transport qui promet d'atteindre des vitesses de plus de 1000 km/h.

La firme Virgin Hyperloop One, l'une des plus avancées en la matière en disposant d'une piste d'essai DevLoop de 500 mètres dans le Nevada, affirme avoir réalisé une avancée en signant un accord avec l'Etat indien du Maharashtra pour la construction d'une première ligne Hyperloop entre Pune et Mumbai, avec une connexion au niveau de l'aéroport international de Navi Mumbai, et un temps de transport de 25 minutes seulement, contre plus de 2h30 en voiture.

Les superlatifs sont de mise pour qualifier cet accord dont l'entreprise espère bien qu'il sera le premier maillon d'un réseau Hyperloop national. Le système, qui doit transporter passagers et fret (notamment entre le port de Mumbai et Pune), devra en principe supporter quelques 150 millions de passagers annuellement et économiser 90 millions d'heures de transport aux habitants.

Virgin Hyperloop One chiffre déjà à 55 milliards de dollars les retombées économiques et sociales dans la région sur les 30 ans à venir grâce à son moyen de transport, estimant qu'il servira de catalyseur économique pour toute la zone.

Avant de se lancer dans la construction du tracé, le projet débutera plus modestement par une étude de faisabilité ces six prochains mois, faisant suite à une étude de pré-faisabilité déjà commandée par le responsable des transports de Pune, et qui doit (enfin) apporter des estimations chiffrées des travaux.

Une fois définie et chiffrée, la construction du tracé proprement dite devrait prendre entre 5 et 7 ans, avec d'abord une piste d'essai opérationnelle pour les validations techniques et les certifications dans les 2 à 3 prochaines années.