C'est le journal La Tribune qui a révélé ce matin que l'opérateur virtuel ( MVNO ) Virgin Mobile et l'opérateur du câble Numericable étaient en train de discuter d'une alliance éventuelle pour une candidature commune en vue d'obtenir le lot de fréquences de 5 MHz ouvert à un quatrième entrant pour la licence 3G française.

Le journal ajoute qu'ils pourraient recevoir le soutien financier de l'équipementier télécom chinois ZTE auprès duquel ils achèteront en retour des infrastructures pour déployer le réseau mobile.  L' AFP indique que les protagonistes lui ont confirmé qu'un partenariat est à l'étude :

" Nous étudions sérieusement cette candidature. Notre décision d'y aller n'est pas prise, mais ce qui est certain, c'est que nous n'irons pas seuls, et Numericable fait partie des gens avec qui on peut y aller ", rapporte l'  AFP, reprenant les propos de Geoffroy Roux de Bézieux, président de Virgin Mobile.


Free VS Virgin Mobile / Numericable ?
Voilà qui relance la course aux candidats potentiels. Virgin Mobile avait fait part de son intérêt pour la quatrième licence 3G lors de la présentation de ses résultats financiers et certains médias avaient affirmé un peu vite que sa candidature n'était pas sérieuse.

Le nom de Numericable a également déjà été cité comme candidat potentiel ces derniers mois. Leur association permettrait de réunir une force dans la téléphonie mobile mais aussi les accès fixe à Internet, ce qui laisserait la possibilité de créer des offres multiple play combinant Internet fixe  ( avec télévision et téléphonie fixe ) et mobile ( voix et data ).

Free reste pourtant pour le moment le candidat le plus solide pour cette fameuse quatrième licence 3G dont l'appel d'offres a été retardé par la volonté du gouvernement de vendre le droit d'exploitation des fréquences au juste prix ( pour le moment estimé à 206 millions d'euros ).

La Commission chargée d'évaluer la pertinence du prix devra rendre ses conclusions avant le 15 juin, après quoi les dossiers des candidats pourront être déposés auprès de l'Arcep qui en étudiera la validité.

Source : La Tribune