Par l’intermédiaire d’un communiqué de quelques pages, les principaux syndicats de l’industrie française du cinéma s’adressent aujourd’hui à la classe politique concernant le secteur de la vidéo à la demande, évoquant une tarification de ce service qui serait inappropriée chez nous.

En court-circuitant la diffusion au cinéma du fait qu’elle intervient quatre mois à peine après la diffusion dans les salles obscures et en concurrençant sévèrement les supports physiques du fait qu’elle arrive en même temps et qu’elle est bien moins chère, la vidéo à la demande empêcherait l’industrie de réaliser les marges nécessaires à la création.

Les syndicats réclament que des mesures soient prises, afin de favoriser une tarification plus appropriée ; une tarification qui permettrait notamment une marge équivalente à celle d’un support physique. Selon eux, le support physique permettrait de générer une marge d’environ 8 euros, alors qu’une vidéo à la demande permettrait de dégager à peine plus de 2 euros, soit quatre fois moins.

En d’autres termes, la vidéo à la demande n’est pas assez chère chez nous et il faudrait que les tarifs soient clairement revus à la hausse. Pas sûr que le consommateur soit de cet avis. De là à y voir une industrie sur le point de se tirer une balle dans le pied, alors qu’elle dispose d’une alternative crédible face au téléchargement illégal, il n'y a qu'un pas...


L'intégralité du communiqué avec les autres mesures suggérées

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Le service de VoD de la Bbox de Bouygues Télécom ( cliquer pour agrandir )

Source : Gizmodo