L'analyse des coûts de construction d'un réseau 3G en République Tchèque et des revenus potentiels a conduit le groupe Vodafone à geler son programme de développement de la 3G dans le pays.

Comme dans de nombreux cas, le coût élevé de la licence (89 millions de dollars en 2005) et de la mise en place du réseau a refroidi les ardeurs. Des ardeurs qui étaient déjà circonspectes, au vu des investissements modérés pour bâtir le réseau haut débit. Et les utilisateurs ne seront pas au rendez-vous si les services sont trop chers, un argument qui incite le groupe à la prudence.

Comme d'autres opérateurs, Vodafone observe l'évolution des alternatives technologiques et réfléchit à la mise en place de réseaux avec des technologies mixtes, ou encore au partage d'un réseau commun avec d'autres opérateurs nationaux pour répartir les coûts.

De l'aveu d'un équipementier télécom, qui a souhaité rester anonyme : "Je pense que [Vodafone] est déçu par la 3G et préfère attendre la prochaine étape technologique".

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