Tribune libre par Sylvain Cazard Directeur Général de VMware France

  • Seulement 43% des Français utiliseraient un véhicule capable de se déplacer sans intervention humaine.
  • Le rêve pour trois quarts d’entre eux ? Un véhicule qui s’entretiendrait automatiquement !
  • 56 % n’utiliseraient pas un véhicule capable de se déplacer sans intervention humaine
  • En outre, 62% des parents refuseraient qu’un tel véhicule aille chercher leurs enfants à l’école.


La voiture autonome fait des progrès fulgurants, au point d’apparaître comme un des principaux « drivers » du développement de l’intelligence artificielle. Fort de ces investissements massifs en R&D, selon Gartner, plus de 250 millions de véhicules auront envahi le marché mondial d’ici 2020. Afin de comprendre le bouleversement que représente l’arrivée dans nos vies de tels véhicules, VMware, leader mondial des infrastructures cloud, et l’institut de sondage Opinionway ont mené l’enquête pour évaluer les attentes et les craintes des Français quand à l’utilisation de ces voitures intelligentes.

Des promesses à priori séduisantes aux yeux des Français

Des fonctionnalités de sécurité plébiscitées par 58% des Français

A l’aube de leur commercialisation, les avantages offerts par les voitures dites « intelligentes » suscitent un réel intérêt auprès des Français. Arrivent en premières places notamment, les fonctionnalités de sécurité (58%), les performances environnementales (39%), des primes d’assurances réduites (34%) et les performances du véhicule (29%). Des avantages ici associés plus aux aspects techniques du véhicule qu’à l’expérience du passager.

La promesse d’un quotidien moins contraignant pour les Français…
Les promesses de ces véhicules s’avèrent d’autant plus séduisantes aux yeux des Français qu’elles s’attaquent à leurs petites contrariétés quotidiennes. 29% des Français attendent d’abord de la voiture intelligente qu’elle planifie leur itinéraire. Le rêve pour trois quarts d’entre eux ? Un véhicule qui s’entretiendrait automatiquement ! Fini les tracas des visites chez le mécanicien ou au garage.

... Mais un enthousiasme douché par l’absence de maîtrise
Malgré ces réelles attentes face aux promesses de ces nouvelles technologies, le verdict des Français est sans appel : seulement 18% des personnes interrogées trouvent un intérêt dans un véhicule qui serait complètement autonome. Si l’amélioration des services entourant l’usage du véhicule est prometteuse et plébiscitée, une barrière psychologique se fait jour dès que l’on aborde l’idée d’une absence de contrôle du véhicule par un humain.

« Les Français sont ouverts à plus de technologie si cette dernière leur apporte plus de confort, la limite étant la confiance dans les nouveaux usages » commente Sylvain Cazard, Directeur Général de VMware France.

BMW Serie 7 autonome

Le véhicule autonome face à des freins psychologiques solidement ancrés

Défiance, piratage, contrôle, absence de plaisir : plus d’un Français sur deux n’est pas prêt à utiliser un véhicule complètement autonome
Malgré un intérêt pour une voiture améliorée, le grand public français n’est pas encore prêt à utiliser un véhicule entièrement autonome : 56 % n’utiliseraient pas un véhicule capable de se déplacer sans intervention humaine.

Pour 59% d’entre eux, leur crainte se caractérise par leur manque de confiance envers un véhicule autonome pour prendre la bonne décision. Mais aussi le manque de contrôle sur le véhicule (46%), la peur d’avoir un accident (45%), l’absence de plaisir de conduire (41%) et la peur que le véhicule soit piraté (40%).

Sécurité, remède contre la fatigue, confort : les éléments qui pourraient pourtant faire la différence…
A contrario les 43% de Français se déclarant prêts à utiliser une voiture autonome sont motivés par la perspective de trajets moins fatigants (50%), la sécurité renforcée (50%), les économies réalisée grâce à l’optimisation de la consommation de carburant (38%) le fait de disposer de temps libre durant le trajet (37%), la possibilité de se garer plus facilement (28%) ou encore une meilleure planification des itinéraires (24%).

…mais qui peine encore à convaincre à la lumière des problématiques du quotidien
Particulièrement circonspects vis-à-vis de la voiture autonome, la majorité des parents interrogés n’auraient pas suffisamment confiance pour récupérer leur enfant à l’école (62%), les parents de moins de 35 ans et les femmes font partie des plus réticents à cette innovation (respectivement 72% et 67%).

«Assurer la sécurité des échanges de données et une nouvelle expérience utilisateur optimale est central pour convaincre l’usager de la pertinence de la voiture totalement autonome. VMware travaille depuis déjà plusieurs mois sur des technologies qui permettent de maintenir un accès au cloud et aux données hautement sécurisé tout en offrant des analyses en temps réel et par conséquent un service adapté à l’usager» souligne Sylvain Cazard.

L’avenir de la voiture autonome étant déjà en marche, il appartient aux entreprises de démontrer en quoi l’intégration des briques de sécurité à l’ADN des systèmes – depuis le datacenter où les données cruciales sont stockées – jusqu’au véhicule lui-même, va renforcer la fiabilité de ces technologies et rassurer sur un monde où voitures autonomes et voitures connectées peuvent coexister harmonieusement.