Un mois après les premières infections d'ordinateurs et alors que les patchs idoines existent pour éviter une propagation via une faille dans l'implémentation du protocole SMB sous Windows, le crypto-ransomware WannaCry continue de faire parler de lui.

Il a été révélé qu'en début de semaine, une usine du constructeur automobile Honda au Japon a été dans l'obligation d'arrêter temporairement sa production à cause de WannaCry. Désormais, on apprend que 55 caméras de circulation en Australie ont aussi eu maille à partir avec WannaCry entre le 6 juin et le 22 juin.

La propagation à la cinquantaine d'appareils est le fait d'une erreur humaine avec l'insertion d'une clé USB infectée lors d'une opération de maintenance. A priori, les dispositifs tournent avec un système d'exploitation Windows.

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Pour autant, et même s'il y a eu quelques redémarrages inopinés, les caméras de circulation ont continué de fonctionner et les données enregistrées n'ont pas été compromises. Le nécessaire a été fait pour éviter une plus ample diffusion de WannaCry et les appareils affectés seront désinfectés " dans les prochains jours. "

Pas de données compromises... mais la police de Victoria a tout de même décidé d'annuler 590 amendes pour des excès de vitesse et franchissements de feux rouges.

Ce n'est pas la première fois qu'un ransomware touche des caméras de vidéosurveillance. On se souviendra qu'une semaine avant l'investiture de Donald Trump en tant que président des États-Unis, des caméras de vidéosurveillance de Washington avaient été paralysées par un ransomware. Pas d'erreur lors d'une maintenance mais une cyberattaque.