La semaine dernière, et dans une rare mise en cause publique, le gouvernement britannique a accusé la Corée du Nord d'être derrière la cyberattaque par WannaCry. Une cyberattaque par ransomware qui avait été mondiale.

Le 12 mai, WannaCry avait notamment touché des hôpitaux britanniques. Le système de la santé publique du Royaume-Uni n'est pas exempt de reproches. Il a été pointé du doigt dans un rapport pour ne pas avoir tenu compte de recommandations de sécurité.

La cyberattaque a été jugée relativement peu sophistiquée. Par ailleurs, il existait un patch de Microsoft datant de mars et pour une vulnérabilité SMB connue. Son application aurait permis d'éviter la propagation de WannaCry au sein d'entreprises. Face à l'urgence WannaCry, un patch pour de vieux systèmes Windows (ne bénéficiant plus de support) avait été exceptionnellement publié.

Ransomware hopital UK

L'AFP (Le Point) rapporte qu'un porte-parole de l'Association Corée du Nord-Europe et cité par l'agence officielle nord-coréenne dément les accusations contre le régime nord-coréen, et met en garde le Royaume-Uni contre " une spéculation sans fondement. "

" Cela dépasse les limites de ce que nous pouvons tolérer. […] Les tentatives du gouvernement britannique de lier à tout prix la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC) à la cyberattaque ne peuvent être interprétées autrement que comme une tentative malveillante de pousser la communauté internationale à une plus grande méfiance vis-à-vis de la RPDC. "

La Corée du Nord est soupçonnée d'organiser des cyberattaques avec pour but de financer le régime.