Apple diffuse une mise à jour watchOS 5.2. Hormis la prise en charge des AirPods 2 comme cela a été le cas avec iOS 12.2 et macOS 10.14.4 en début de semaine, ainsi que la correction de nombreuses vulnérabilités de sécurité, cette mise à jour pour la montre connectée d'Apple est particulière pour la Watch Series 4.

watchOS 5.2 permet en effet d'activer l'électrocardiogramme dans de nouveaux pays. Notamment, pour 19 pays en Europe parmi lesquels la France, ou encore la Belgique et la Suisse. Apple a donc reçu l'approbation des autorités sanitaires idoines pour cette fonctionnalité qui avait été présentée en septembre, puis activée aux États-Unis en décembre avec watchOS 5.1.2.

Avec l'application ECG sur l'Apple Watch Series 4, des données peuvent être obtenues en plaçant le doigt sur la Digital Crown. Des électrodes sont intégrées à la Digital Crown et au cristal au dos de l'Apple Watch. L'opération ne prend qu'une trentaine de secondes. L'application ECG permet de classer le rythme cardiaque de l'utilisateur en rythme sinusal (normal) ou AFib (fibrillation auriculaire ou atriale ; trouble cardiaque qui est une forme d'arythmie).

Il ne s'agit évidemment pas d'identifier les crises cardiaques. Tous les enregistrements et données (tracé ECG, classification, informations renseignées sur d'éventuels symptômes) sont stockés de manière automatique et sécurisée dans l'application Santé sur iPhone, depuis laquelle il est possible de partager un fichier PDF des résultats avec par exemple un médecin.

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Apple souligne en outre que sur la Watch Series 1 et les versions ultérieures, il est possible d'activer des notifications de l'application Rythme cardiaque afin d'être alerté en cas de rythme cardiaque élevé, faible ou irrégulier, sur la base des données d'un capteur optique.

À noter que l'application ECG nécessite watchOS 5.2 et iOS 12.2, et qu'elle n'est pas destinée aux personnes de moins de 22 ans.

De plus en plus, Apple cherche à faire de sa montre connectée un outil de contrôle de santé, après avoir accentué le côté sportif. Toujours plus de données de santé… au risque de faire exploser le nombre de consultations inutiles chez un médecin ? Ce pourrait être un effet pervers.