Microsoft webcam LifeCam VX 3000 Ce que l'on qualifiera de voyeur en ligne a été condamné lundi par un tribunal de Nicosie à passer quatre années dans une geôle après avoir été reconnu coupable du piratage d'une webcam d'une adolescente âgée de 17 ans au moment des faits.

Technicien informatique de 47 ans, l'homme a espionné sa victime, rencontrée dans une chatroom, via sa webcam après infection par un cheval de Troie. Le malware parvenu en pièce jointe d'un e-mail lui a ainsi permis d'allumer à distance la webcam pour épier, à son insu, la jeune fille dans sa chambre.

Par la suite, l'homme a menacé sa victime de diffuser des images compromettantes d'elle si elle n'acceptait pas de poser nue devant la webcam. La jeune fille a refusé, la police a été prévenue et l'homme interpellé en 2005. Une histoire qui montre que les malwares ne sont pas utilisés qu'à des fins financières.

Sophos qui se fait l'écho de cette décision de justice, rappelle que ce n'est pas la première fois qu'une affaire similaire est jugée avec des cas en Espagne, au Royaume-Uni ou encore au Canada en début d'année.