Gerard Sallenave, responsable du site internet SOS France, vient d'être condamné par le tribunal correctionnel de Paris, pour " injure aux personnes à raison de leur appartenance à une religion ". Sur son site, il clamait haut et fort que musulsman était synonyme de racaille.
Le site sus-cité faisait étalage de plusieurs articles aux titres plus qu'évocateurs :
avec des photos de femmes voilées entre ces mêmes slogans.
L'AFP précise la définition du mot " racaille " selon le Littré et le Robert. Le premier le désigne comme étant " la partie la plus vile de la population " et le second comme un " terme très injurieux servant à désigner des personnes méprisables, considérées comme le rebut de la société ".
Toujours est-il que le tribunal correctionnel a conclu à " la force particulièrement outrageante de ce mot, qui est intuitivement et spontanément perçue par tous, tient incontestablement à son caractère essentiellement performatif : à son seul énoncé, il stigmatise la personne ou les populations ainsi invectivées pour les mettre au ban de la société. Son seul emploi crée la proscription ".
Le prévenu est condamné à 3 mois de prison avec sursis et à 1 000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des Droits de l'Homme. Au vu des récents événements en France, est-ce une peine suffisante ou non ' A vous de juger...
Cette actualité a été rédigée par Electroboy
Le site sus-cité faisait étalage de plusieurs articles aux titres plus qu'évocateurs :
- l'Islam ou la haine de l'autre
- Stop. L'islam ne passera pas
- Assez de racailles / Résistance "
- etc...
avec des photos de femmes voilées entre ces mêmes slogans.
L'AFP précise la définition du mot " racaille " selon le Littré et le Robert. Le premier le désigne comme étant " la partie la plus vile de la population " et le second comme un " terme très injurieux servant à désigner des personnes méprisables, considérées comme le rebut de la société ".
Toujours est-il que le tribunal correctionnel a conclu à " la force particulièrement outrageante de ce mot, qui est intuitivement et spontanément perçue par tous, tient incontestablement à son caractère essentiellement performatif : à son seul énoncé, il stigmatise la personne ou les populations ainsi invectivées pour les mettre au ban de la société. Son seul emploi crée la proscription ".
Le prévenu est condamné à 3 mois de prison avec sursis et à 1 000 euros de dommages et intérêts à la Ligue des Droits de l'Homme. Au vu des récents événements en France, est-ce une peine suffisante ou non ' A vous de juger...
Cette actualité a été rédigée par Electroboy
Source :
AFP
