Reciva radio France Webradios, une association créée en 2006 et représentant 14 radios web françaises ( 4U Radios, Bide & Musique, Click'n Rock, Electra Radio, Fréquence 3, La Grosse Radio, La Radio De Sebb, Paris-One.com, Radio ABF, Radio Blagon, Radio DLV, RMX Radio, Rock One, Xstream80 ), a annoncé la signature d'un accord avec la SCPP ( Société Civile des Producteurs Phonographiques ), organisme qui représente plus de 900 producteurs ( dont les 4 majors Sony BMG, EMI, Universal et Warner ) et gère 80 % du répertoire discographique sur le territoire français. Grâce à cet accord, les stations de radio web françaises pourront désormais émettre sans risquer un mauvais retour de bâton de la part des maisons de disques.


Deux forfaits et des flux audio non protégés

  • 480 euros : un forfait réservé aux radios web attirant jusqu'à 5.000 auditeurs simultanés et dont les recettes publicitaires n'excèdent pas 15.000 euros.
  • 960 euros : un forfait réservé aux radios web attirant de 5.000 à 20.000 auditeurs simultanés et dont les recettes publicitaires varient entre 15.000 et 40.000 euros.

Si les radios web pourront diffuser des flux non protégés par un dispositif anti-copie, la SCPP a toutefois imposé un changement des marqueurs ( ou tags ) inclus dans les morceaux, toutes les 30 secondes, ce afin d'empêcher la capture des morceaux complets à l'aide des logiciels tel StationRipper.


Un accord similaire avec la SPFF et la SACEM

A noter enfin que d'ici la fin du mois, un accord similaire devrait être passé avec la SPPF ( Société des Producteurs Phonographiques Français ), organisme qui représente les labels indépendants. Sans oublier qu'un autre accord avec la SACEM ( Société des Auteurs Compositeurs et Éditeurs Musique ) cette fois-ci est sur le point de se conclure.

Bref, le secteur se clarifie et attirera donc plus facilement les annonceurs publicitaires, et par conséquent les gros acteurs issus de l'hertzien qui verront là une nouvelle source de revenus, ce qui permettra ainsi aux radios web françaises de pouvoir se développer.
Source : ZDNet