Tout récemment, nous avons pu apprécier Don’t Download This Song, évidemment en libre téléchargement. Et tout semble aller pour le mieux pour l’inénarrable Weird Al Yancovic car, pour la 1ère fois en près de trente ans de carrière, son album arrive dans le top 10 des ventes. Un succès imputable à internet selon lui.
Ce « Jack of all trades »* qu’est Weird Al Yancovic est reconnu pour ses divers talents : satiriste, parodiste, accordéoniste et même producteur de télévision. Aux Etats-Unis, ses reprises parodiques des titres universaux de Kurt Cobain, Sting, Michael Jackson, Eminem l’ont consacré chantre de la dérision, si bien qu’être caricaturé par Weird Al Yancovic est devenu un passage obligé ou presque pour tout artiste en quête de notoriété.
Docteur ès parodie
Bien sûr, c’est la souplesse de la législation américaine sur les reprises de chanson qui lui permet à la fois de railler et de rendre hommage. Par respect pour le travail de l’auteur, Weird Al Yancovic a cependant toujours demandé l’autorisation des titulaires de droits. Seul hic au tableau : un « accrochage » avec Coolio qui avait critiqué une parodie de son Gangsta's Paradise alors que sa maison de disques avait donné son accord.
Malgré toute cette médiatisation, Weird Al Yancovic n’est jamais parvenu à atteindre les sommets des charts… jusqu’à cette année ! En effet, son album Straight Outta Linwood s’est placé en 10e position du Billboard 200, la référence des meilleures ventes de disques aux Etats-Unis.
Au lieu de mettre en avant les « qualités indéniables » de son disque – comme l’auraient fait bon nombre d’artistes, talentueux ou (surtout) pas – Weird Al Yancovic propose une surprenante explication : c’est grâce au médium international qu’est internet qu’il a pu avoir une meilleure audience.
E-promotion
Actuellement, c’est son titre White and Nerdy ( une reprise de Ridin’ de Chamillionaire et Krayzie Bone ) qui fait un tabac sur Youtube. Après plus de 3 millions de visionnage, Weird Al avoue que c’est ce type de plateforme « libre » qui a amplifié les résonances de son travail : « La vidéo a capté beaucoup d'attention et la prolifération d'endroits comme YouTube a été d'une grande aide », reconnaît l’artiste qui fêtait cette semaine ses 47 ans.
« Même si les gens se plaignent qu'Internet retire des ventes aux artistes, pour moi ça a été un énorme outil promotionnel », ajoute-il en pensant notamment à MySpace, sur lequel il a créé une page personnelle en juillet dernier – page qui compte déjà plus de 155.000 « amis » parmi lesquels... Chamillionaire, qui a mis la parodie White and Nerdy sur sa propre page.
« C'est comme un rêve. Je ne peux pas croire que ça m'arrive à cet instant de ma vie » avoue-t-il. Rappelons que son tout premier titre, My Bologna, date de 1979. Son dernier album est édité par le label indépendant Volcano. Il est vendu 14$ avec une partie bonus conséquente : DualDisc (CD/DVD) PCM Stereo, 5.1 Surround et les plages instrumentales de tout l'album, avec affichage des paroles à l'écran, 9 minutes de making-of et 6 nouveaux clips.
* Un touche-à-tout
Ce « Jack of all trades »* qu’est Weird Al Yancovic est reconnu pour ses divers talents : satiriste, parodiste, accordéoniste et même producteur de télévision. Aux Etats-Unis, ses reprises parodiques des titres universaux de Kurt Cobain, Sting, Michael Jackson, Eminem l’ont consacré chantre de la dérision, si bien qu’être caricaturé par Weird Al Yancovic est devenu un passage obligé ou presque pour tout artiste en quête de notoriété.
Docteur ès parodie
Bien sûr, c’est la souplesse de la législation américaine sur les reprises de chanson qui lui permet à la fois de railler et de rendre hommage. Par respect pour le travail de l’auteur, Weird Al Yancovic a cependant toujours demandé l’autorisation des titulaires de droits. Seul hic au tableau : un « accrochage » avec Coolio qui avait critiqué une parodie de son Gangsta's Paradise alors que sa maison de disques avait donné son accord.
Malgré toute cette médiatisation, Weird Al Yancovic n’est jamais parvenu à atteindre les sommets des charts… jusqu’à cette année ! En effet, son album Straight Outta Linwood s’est placé en 10e position du Billboard 200, la référence des meilleures ventes de disques aux Etats-Unis.
Au lieu de mettre en avant les « qualités indéniables » de son disque – comme l’auraient fait bon nombre d’artistes, talentueux ou (surtout) pas – Weird Al Yancovic propose une surprenante explication : c’est grâce au médium international qu’est internet qu’il a pu avoir une meilleure audience.
E-promotion
Actuellement, c’est son titre White and Nerdy ( une reprise de Ridin’ de Chamillionaire et Krayzie Bone ) qui fait un tabac sur Youtube. Après plus de 3 millions de visionnage, Weird Al avoue que c’est ce type de plateforme « libre » qui a amplifié les résonances de son travail : « La vidéo a capté beaucoup d'attention et la prolifération d'endroits comme YouTube a été d'une grande aide », reconnaît l’artiste qui fêtait cette semaine ses 47 ans.
« Même si les gens se plaignent qu'Internet retire des ventes aux artistes, pour moi ça a été un énorme outil promotionnel », ajoute-il en pensant notamment à MySpace, sur lequel il a créé une page personnelle en juillet dernier – page qui compte déjà plus de 155.000 « amis » parmi lesquels... Chamillionaire, qui a mis la parodie White and Nerdy sur sa propre page.
« C'est comme un rêve. Je ne peux pas croire que ça m'arrive à cet instant de ma vie » avoue-t-il. Rappelons que son tout premier titre, My Bologna, date de 1979. Son dernier album est édité par le label indépendant Volcano. Il est vendu 14$ avec une partie bonus conséquente : DualDisc (CD/DVD) PCM Stereo, 5.1 Surround et les plages instrumentales de tout l'album, avec affichage des paroles à l'écran, 9 minutes de making-of et 6 nouveaux clips.
* Un touche-à-tout
Source :
CNN
