Wifi logo A l'issue de la réunion du Comité d'Hygiène et de Sécurité de la Directoin des Affaires Culturelles, la décision a été prise de rebrancher les bornes WiFi dans les 4 bibliothèques qui en avaient été privées depuis fin 2007 au nom du principe de précaution. La Ville de Paris a en effet mis en avant des mesures de champ électromagnétique selon lesquelles des niveaux 80 à 400 fois inférieurs au niveau de référence le plus faible ont été enregistrées par des laboratoires qualifiés d'indépendants et agréés. Le syndicat majoritaire Supap-FSU a toutefois demandé la convocation d'un nouveau comité où il escompte demander plus de transparence et la mise en place de zones blanches afin de préserver la santé d'un personnel dit électrosensible.

Bien que les experts médicaux de la ville de Paris n'ont diagnostiqué aucune pathologie chez le personnel qui s'était plaint de maux de tête et malaises imputés au WiFi, Supap-FSU n'en démord pas avec une pollution électromagnétique qui serait responsable de troubles ici qualifiés de " violentes souffrances ", chez des personnes victimes d'hyper électrosensibilité depuis l'installation de bornes WiFi ainsi que de la technologie RFID.

Supap-FSU met en avant l'article 1er de la Charte de l'Environnement, inscrite dans la constitution française, précisant que " chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ", pour demander une meilleure information au niveau des emplacements des bornes WiFi et de leur puissance qui au-delà du personnel municipal pourrait bénéficier à l'ensemble de la population, et surtout la création de zones sans émissions d'ondes électromagnétiques dans les bâtiments municipaux.

Des études contradictoires sur le sujet existent, mais en mai 2006 l'OMS indiquait : " Compte tenu des très faibles niveaux d'exposition et des résultats des travaux de recherche obtenus à ce jour, il n'existe aucun élément scientifique probant confirmant d'éventuels effets nocifs des stations de base et des réseaux sans fil pour la santé ".  L'OMS reconnaît néanmoins le trouble de la sensibilité électromagnétique.