Deux universités canadiennes ne veulent pas de la technologie Wi-Fi sur leur campus. La raison invoquée : les risques sanitaires pour les étudiants.

Cerveau wi fiDans notre monde de communication où toutes sortes d'ondes circulent, il n'y a pas que celles émises par les portables qui soulèvent des questions concernant notre santé. Si ces dernières font actuellement l'objet d'une expérimentation en Finlande, celles provenant des bornes Wi-Fi inquiètent les universités canadiennes de Lakehead et de l' Ontario, soucieuses de la santé de leurs jeunes étudiants.

Se basant sur diverses études abondant dans le sens d'une incidence des champs radio-électriques émis par les bornes Wi-Fi sur la santé des animaux ( effets cancérigènes supposés ) et partant du sacro saint principe de précaution, le président de l'université de Lakehead a décidé de favoriser l'installation d'un réseau câblé sur son campus au détriment du WiFi.

L'université de l' Ontario lui a également emboîté le pas. Bien qu'elle reconnaisse l'aspect pratique indéniable de la technologie Wi-Fi ( connexion nomade sans fil ), l'université laisse son réseau en l'état et n'envisage une migration vers le Wi-Fi qu'à la condition d'un risque zéro somme toute bien difficile à garantir.

On peut toutefois penser que ce genre de réaction soit bénéfique en induisant une multiplication des études sur le sujet. Même si en la matière on a tendance à entendre tout et son contraire.

Il n'est cependant pas dit que ce refus ait un grand retentissement tant il est vrai que l'implantation du Wi-Fi dans les sites universitaires ne relève pas d'un enjeu économique primordial.

Et quid de la sécurité de transmission des données ' cf. notre dossier.

Source : Silicon