wikipedia logo multi langue Wikipédia, la célèbre encyclopédie collaborative où tout un chacun peut apporter sa contribution, nuirait à l'image des grandes sociétés du CAC 40 et celle de leurs dirigeants selon les résultats d'une étude qui a été réalisée entre octobre 2006 et avril 2008, et vient d'être publiée par Euro RSCG.

Prenons l'exemple du groupe Total et de son président Christophe de Margerie. Une requête dans le moteur de recherche Google pour Total renvoie un lien vers Wikipédia sur la première page des résultats, tandis que celle pour Christophe de Margerie place la page de l'encyclopédie communautaire en tête. Toutes les entreprises du CAC 40 ont leur page Wikipédia. Le constat fait avec le groupe Total et son dirigeant est le même pour 39 entreprises du CAC 40, 12 apparaissant même parmi les trois premiers résultats, et pour 29 dirigeants du CAC 40.

Le problème est que malgré le fait que des informations puissent être plus ou moins erronées, voire entièrement fausses, le succès de l'encyclopédie communautaire est tel que cette dernière participe à la construction de l'image de l'entreprise, au même titre que le site officiel.


Les entreprises doivent garder l'oeil

Logo EURO RSCG Pour faire face à la montée en puissance de Wikipédia, Stéphane Guerry, responsable de la branche Contenus & Médias de Euro RSCG propose la chose suivante : " Il est primordial pour les entreprises de surveiller tout ce qui se dit et s'écrit sur le net à leurs propos. Le but de cette démarche est d'étudier les mouvements d'opinions afin de permettre aux entreprises, à leurs marques et à leurs dirigeants d'agir au sein des communautés d'internautes, d'ouvrir le dialogue et d'amener des éléments de réponse en toute transparence. Les entreprises et leurs dirigeants doivent participer à la grande discussion que constitue le Web 2.0. De nouvelles compétentes vont apparaître au sein des entreprises, les i-médiateurs, dont le rôle sera d'aller au devant de leurs publics pour instaurer ce dialogue dans une relation durable. "


Le droit de réponse pour les entreprises
Euro RSCG préconise aussi la création et l'utilisation d'un nouveau standard de communication : le NDLE pour Note de l'entreprise. Cela permettrait de respecter le droit d'expression des internautes, tout en donnant à l'entreprise le droit de réponse à ce qui est dit à son sujet. Idem pour le dirigeant. Après tout, pourquoi pas.