Wimax Les deux firmes françaises n'ont pas souhaité révéler le montant de cet investissement mais l'on sait en revanche qu'elles ont déjà travaillé ensemble par le passé, comme le rappelle Reuters. Ainsi, l'année dernière elles avaient annoncé de concert le développement d'un terminal WiMAX à bas coût pour les pays en voie de développement. La production de ce produit doit d'ailleurs débuté lors du second trimestre.


Le marché du WiMAX se met doucement en place
Selon Caroline Gabriel, directeur de recherche au cabinet Rethink Research Associates, réaliser un investissement dans Sequans peut donner à Alcatel-Lucent des moyens supplémentaires de contrôler les orientations des développements technologiques du fabricant de puces WiMAX.

Cette décision n'est pas vraiment une surprise puisqu' Alcatel, tout comme Intel d'ailleurs, a souvent répété vouloir collaborer dans le développement de cette technologie, notamment en ce qui concerne les test des nouveaux produits. Pour le moment, les acteurs du secteur se fournissent chez divers constructeurs, aucun de ces derniers ne pouvant proposer des puces exploitant toutes les fonctionnalités potentielles.

Ainsi, les rivaux d'Intel offrent actuellement des produits qui sont probablement plus en avance, plus petits et qui ont une plus faible consommation, ce qui intéresse notamment le secteur des combinés mobiles. " Plusieurs supporters d' Intel - Alcatel, Nortel, Airspan, etc. - n'utilisaient que des Rosedale [ NDLR : une gamme de puces WiMAX fabriquées par Intel ] pour des produits très précis et regardent désormais ailleurs, vers des entreprises comme Sequans et Runcom qui ont des technologies plus avancées. " a déclaré Gabriel.

Intel, qui travaille pourtant d'arrache-pied pour développer ce marché, doit aujourd'hui faire face à de nombreux concurrents, dont Sequans, Fujitsu, Runcom ou bien encore Wavesat. L'année dernière, Motorola avait également investi dans Sequans, toujours pour une somme non précisée.