Microsoft fait l'objet d'une enquête ouverte cet été par la Commission européenne pour ne pas avoir respecté ses engagements - courant jusqu'en 2014 - sur le choix du navigateur Web par défaut dans Windows. La fenêtre multichoix n'a notamment pas été déployée avec Windows 7 SP1.

Microsoft a reconnu les faits et a présenté ses excuses en plaidant une erreur technique et ainsi l'oubli de près de 28 millions de PC sous Windows 7 SP1.

Reuters rapporte les propos du commissaire européen Joaquin Almunia selon qui le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, lui a promis que le géant du logiciel se mettra " immédiatement en conformité, quelle que soit la conclusion de l'enquête ".

Ballot-Screen-Win8 Cette enquête va toutefois au-delà du seul cas de Windows 7 SP1 et implique également Windows 8. Ce n'est alors sans doute pas un hasard si Microsoft a récemment confirmé l'écran du choix du navigateur dans le système d'exploitation dont le lancement commercial aura lieu le 26 octobre prochain.

D'autres points demeurent néanmoins à éclaircir comme les allégations selon lesquelles Microsoft ne fournit pas un accès complet aux APIs pour les navigateurs tiers dans Windows 8 et plus exactement Windows RT, soit la version de Windows 8 pour les appareils à architecture ARM.

La bonne volonté affichée par Microsoft ne lui évitera peut être pas une amende. Elle peut être de jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires annuel d'une société en cas d'abus de position dominante.