Pour autant, le SP3 de Windows XP ne sera pas un obstacle à la migration vers Vista avec son SP1, de même que la sortie de Windows Seven. C’est d’ailleurs le cas du successeur de Vista qui a fait sortir Microsoft France de ses gonds. Non pas tant la maladresse verbale de Bill Gates qui a semé le doute quant à la période de sortie de Windows Seven, mais plus une étude assassine du cabinet Gartner préconisant de ne pas se précipiter sur Vista à l’effet de transition, et émettant un sérieux doute au sujet des apports de Seven. Une conclusion jugée infondée tout simplement par manque de sources et de tests venant étayer ces dires d’autant que pour Windows Seven, le secret industriel prévaut. Nicolas Mirail s’amuse d’ailleurs d’une étude Forrester qui va à l’encontre de celle de Gartner, avec l’incitation à une migration rapide vers Vista.
Pas de saut quantique entre Vista et Seven
Il faut dire que cette migration prend les traits d’un choix de raison, avec Windows XP qui tire doucement sa révérence et Windows Seven dont le déploiement en entreprise n’est envisageable qu’à la mi-2011 après une commercialisation début 2010 au mieux. Pour le reste, la discrétion est encore de rigueur mais une chose est sûre, le travail accompli avec Vista servira à Seven avec un socle reconduit et comme pour anticiper tous les problèmes, il est écrit que le tout fonctionnera parfaitement sur une machine non pas de l’horizon 2010 mais d’aujourd’hui.
A noter que la sécurité sera toujours l’une des préoccupations de Microsoft avec Windows Seven et là encore, le recours aux fondamentaux fera force de loi avec des améliorations apportées à BitLocker (chiffrement des partitions) ou encore à l’UAC (User Account Control), la fameuse technologie introduite dans Vista afin de prévenir les dérives d’une élévation incontrôlée des privilèges utilisateurs.
