sexy_industrie_x Des noms de domaine comme Porn.com se vendent à un peu de moins de 10 millions de dollars. L'industrie du X a toujours été très présente sur Internet. Or, les films pour adultes représenteraient la majorité des échanges sur les réseaux P2P et l'industrie ne semble donc pas à l'abri du piratage dont se plaignent la plupart des majors.

La MPAA et la RIAA ont décidé de multiplier les procès à l'encontre des utilisateurs du P2P et continuent à faire pression pour institutionnaliser la lutte contre ce qu'ils estiment responsables de leurs pertes. L'industrie du porno, par la biais du PAK Group, un cercle formé par différents producteurs pour défendre leur propriété intellectuelle, a décidé ne pas suivre la voie ouverte par les autres majors, l'estimant coûteuse et inefficace. Le PAK Group a trouvé sa cible : les YouTube-like porno, qui ont tendance à diffuser des contenus soumis à copyright. La justice sera rapidement saisie par le groupe.

Jason Tucker, co-fondateur du groupe et interviewé par XBiz, prévient : " Personne n'est à l'abri ". Légèrement menaçant, il déclare : " Nous savons qui fait cela, nous savons où ils sont [...] nous savons où sont leurs banques, nous savons où les sites sont hébergés ". Selon lui, le plus gros problème est que ce ne sont pas des personnes extérieures mais bien des sociétés participant au porno qui ont lancé ces sites. " Cela signifie que quand nous viendrons vous chercher, nous savons comment vous avoir. [...] Nous sommes les personnes qui sont assises en face de vous lorsque vous dînez avec l'industrie ", ajoute-t-il.

Selon Tucker, si des sites comme YouTube ont pu faire du ménage quant à leurs contenus, cela doit être possible pour les sites de partage pour adultes. Le PAK Group risque tout de même d'un peu déchanter : aux États-Unis, à partir du moment où l'hébergeur est prévenu et supprime les vidéos incriminées, il n'est en général pas considéré comme responsable. Cependant, une nouvelle loi pourrait bien leur poser problème : elle demanderait aux sites de fournir des informations sur les acteurs, amateurs ou non, de manière à être sûr qu'ils soient bien majeurs. Reste que l'augmentation des vidéos amateurs présentes sur ces sites posera toujours problème à une partie de l'industrie du X : le contenu gratuit est férocement concurrentiel.