Asa logo Les jeux de course automobile font de vous un chauffard, c'est bien connu ! D'ailleurs notre collègue Toviraaj avait publié une actualité là-dessus. Cette fois, c'est une publicité pour l'Xbox 360, la console next-gen de Microsoft, qui se retrouve interdite d'antenne au Royaume-Uni.


Une publicité apparemment trop dangereuse
La publicité représente en parallèle une course poursuite sur les toits ainsi que dans la rue, où les protagonistes des deux courses se félicitent à la fin de celle-ci et échangent alors leurs rôles.

" Nous étions véritablement inquiétés par cette publicité, qui semble donner l'impression que les courses automobiles sauvages sont amusantes, et que les attitudes des protagonistes cautionnaient cette prise de risque insensée " a déclaré l'ASA dans un communiqué.

Microsoft a défendu sa publicité en expliquant que l'éditeur et les concepteurs de la publicité avaient travaillé de concert pour ne pas laisser de doute possible quant au fait qu'ils n'encourageaient aucunement la prise de risque au volant.

La publicité, qui ne passe qu'après 21h, comportait un texte affiché à l'écran, qui explique que les cascades avaient été réalisées dans un environnement contrôle, et qu'a aucun moment les voitures n'avaient effectué d'excès de vitesse.

Cependant, l'ASA a jugé que " le texte renforçait en fait l'impression que les événements se déroulant dans la publicité étaient réels, plutôt qu'imaginaires,  et qu'ils étaient alors bien plus susceptibles d'être copiés et reproduits ".

La publicité ne sera donc plus diffusée sur les ondes anglaises, car elle est sous le coup d'une rupture des lois sur la santé et la sécurité publique ainsi que sur les standards de conduite automobile.

S'il est vrai que les publicitaires et les éditeurs de jeu vidéo sont souvent aux prises avec les autorités compétentes, il faut aussi souligner que celles-ci effectuent un travail moralement assez difficile et de façon raisonnée la plupart du temps, comme nous pouvons le constater en rappelant que l'ASA a reçu plus de 17 plaintes (toutes rejetées) concernant les publicités accompagnant le lancement de la Wii de Nintendo, où les plaignants avaient essayé de stigmatiser la violence ou la glorification de la violence prétendument présente dans ces publicités destinées aux enfants.