Apparu en 2010, Xiaomi est parvenu à détrôner Samsung pour s’imposer sur ses propres terres, grâce une stratégie mêlant prix compétitifs, petits lots écoulés via des ventes flash régulières et communication virale via les réseaux sociaux. Au cours de la période avril-juin, le constructeur chinois détenait ainsi 14 % du marché chinois, alors que le géant sud-coréen détenait 12 % des ventes. Le second doit par ailleurs faire face aux autres marques locales, de plus en plus présentes dans les catalogues des opérateurs mobiles et pratiquant des tarifs particulièrement attractifs, grâce à des marges extrêmement basses. On pense à ZTE, troisième acteur du marché, mais aussi à des noms comme Gionee, Huawei ou Oppo.

Xiaomi Mi 4  
Le dernier fleuron de Xiaomi, le Mi 4 ( cliquer pour agrandir )

De son côté, Micromax est lui aussi parvenu à se hisser à la première marché du podium à domicile, devenant ainsi le premier fabricant de smartphones en Inde. Là aussi, c’est Samsung qui a fait les frais de la montée en puissance de cet acteur local. Durant le second trimestre, l’Indien atteignait les 16,6 % de parts de marchés, tandis que le Sud-coréen n’en détenait " que " 14,4 %, avec un Nokia à ses trousses qui accaparait 10,9 %. Micromax devra toutefois tenir compte d’un nouvel acteur particulièrement agressif en termes de tarif, à savoir le groupe Xiaomi évoqué plus haut. Car si la première vente flash de ce dernier sonnait comme un petit échec, la seconde a été couronnée de succès.

Micromax Canvas L  
Le Canva L, récemment présenté par Micromax ( cliquer pour agrandir ) 

L’observation de ces deux marchés confirme en tout cas une chose : si le secteur de la mobilité dans les pays émergents laisse entrevoir de belles opportunités, la forte concurrence des marques locales prêtes à rogner fortement sur leurs marges fera qu’il sera particulièrement difficile à conquérir et qu’une bonne place n’y sera jamais acquise.

Source : GSMArena