Facebook logo png Nous vous parlions récemment, au conditionnel bien entendu, du fait que Yahoo semblait intéressé par Facebook, un réseau communautaire initialement axé sur la communauté universitaire qui semble évalué à 1 milliard de dollars selon des personnes proches du dossier.

D'après Scott Kessler, un analyste de S&P's Equity Research Services, " nous pensons que Yahoo est en train d'être battu à plate couture par Google en termes d'innovation, de finances et de partenariats/aquisitions ". " Avec des parts de marché à leur plus bas niveau depuis un an, nous pensons que la pression est significative pour Yahoo qui doit réagir pour réveiller un intérêt positif et rétablir la confiance des investisseurs. " a t-il expliqué.

Mis à part YouTube, MySpace et dans une moindre mesure Facebook, il y a nombre de petites startups sur le Web qui peuvent émerger d'un moment à l'autre, notamment dans le domaine de la vidéo en ligne, un secteur très à la mode en ce moment. On s'attend donc à de nouvelles transactions dans les semaines à venir.


Vers un nouvel effondrement d'Internet '
Seulement des analystes s'inquiètent déjà d'une bulle Internet estampillée 2.0 qui pourrait aboutir à une nouvelle explosion de cette dernière. Un d'entre eux, Josh Bernoff, de Forrester Research estime que des compagnies font fausse route en déboursant des mille et des cents pour ces sites émergents. Déjà, il y a trois semaines, Time Warner alertait le marché indiquant que YouTube et Facebook étaient trop chers et que leurs valeurs demeuraient surestimées, la prudence est donc de rigueur.

" Ce qu'il risque d'arriver, c'est que d'autres compagnies vont également acheter des sociétés tierces éditant des sites de vidéos en ligne, et ce seront les pires transactions jamais réalisées. Des firmes comme Viacom ou Yahoo regarderont du mauvais côté. Elles débourseront trop d'argent. " a mis en garde Bernoff.

Yahoo logo international png Ainsi Revver, un de ces sites émergents dans le secteur de la vidéo en ligne, a catégoriquement indiqué " ne pas être en vente ". D'autres groupes comme Guba et Veoh sont également cités mais comme l'indique Bernoff " ils ont moins de trafic et moins de valeur financière " que les autres groupes comme YouTube, etc. Mais si des firmes plus imposantes surestiment tour à tour ces startups espérant en faire le YouTube ou le MySpace de demain, cela pourrait se retourner contre elles...

Selon la porte-parole de Yahoo, Joanna Stevens, il n'y a rien à dire pour le moment : " Nous ne commentons pas sur les rumeurs et les spéculations " a t-elle clamé hier. De même, Facebook n'a pas souhaité commenter cette affaire.