Le mois dernier, la SACD ( Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques ), la SCAM ( Société Civile des Auteurs Multimedia ) et l'ADAGP ( Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques ) annonçaient la signature d'un accord avec YouTube.

Via cet accord, YouTube va reverser une partie des revenus générés ( publicité ) par l'exploitation de vidéos dont les droits d'auteur sont gérés par les signataires. " Les auteurs représentés par la SACD, la SCAM et l'ADAGP pourront tirer parti de cet accord avec YouTube : les sociétés d'auteurs dont ils sont membres leur verseront une rémunération lorsque des distributeurs ou des producteurs exploiteront leurs œuvres sur YouTube ", avait précisé un communiqué de presse commun.

Mais un autre communiqué relayé par l'AFP vient semer le trouble avec des producteurs qui contestent ledit accord. L'ARP ( société civile des Auteurs Réalisateurs Producteurs ), SPI ( Syndicat des Producteurs Indépendants ) et UPF ( Union des Producteurs français ) rappellent que " seule l'autorisation des producteurs de ces œuvres donne le droit de les exploiter ".

Ces trois organisations s'étonnent de ne pas avoir été contactées au préalable par Google ( propriétaire de YouTube ) et demandent des éclaircissements sur l'accord signé pour lequel les conditions financières n'ont pas été divulguées.

YouTube n'en a donc pas encore fini avec les problèmes récurrents de droits d'auteur en France.