Sans grande surprise, les cas britannique et allemand ont fait tache d'huile pour atteindre la France. Au Royaume-Uni et en Allemagne, les sociétés de droits d'auteur ont rompu les négociations avec YouTube, demandant une meilleure rétribution pour les artistes qu'elles défendent. Une rixe qui outre-Manche a provoqué le blocage de certains clips musicaux diffusés via la plate-forme vidéo.

C'est peut-être ce qui attend aussi la France. E24.fr rapporte en effet que la Sacem, Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, est également engagée dans des discussions plutôt houleuses avec YouTube. Le litige porte sur le même point, la rémunération des œuvres musicales diffusées. Avant de demander un éventuel blocage, la Sacem a ainsi posé un ultimatum de deux mois à YouTube, ce que la filiale de Google a toutefois réfuté.


Suivre l'exemple du bon élève Dailymotion
La Sacem demande la signature d'un accord rétroactif afin que les artistes qu'elle représente touche une rémunération pour les œuvres musicales également publiées par le passé (depuis février 2005). La démarche de la Sacem semble d'autant plus légitime qu'elle est parvenue à signer un tel accord avec le principal concurrent de YouTube dans l'Hexagone et dans le monde, Dailymotion. Un accord qualifié d'historique qui avait été salué par la ministre de la Culture, Christine Albanel.