Google_Car_Paris Avec à sa tête le procureur général du Connecticut, Richard Blumenthal, un peu moins d'une quarantaine d'États aux USA ont du mal à entendre les arguments de Google concernant la collecte de données Wi-Fi sur réseaux non protégés. Des données autres que le nom d'identification des réseaux et l'adresse MAC des routeurs rencontrés par les véhicules Street View sur leurs trajets.

Dans cette affaire, Google a reconnu une erreur et a rejeté la faute sur la présence d'un code logiciel intégré par accident dans l'équipement Street View de ses voitures. Soit, mais la coalition US veut maintenant des noms.

Pour Richard Blumenthal, les explications de Google amènent encore plus de questions que de réponses :

" Notre puissante coalition multi-état demande que Google révèle si le logiciel de Street View avait été testé au préalable. […] Nous demandons à Google d'identifier les individus responsables du code de snooping ( ndlr : surveillance de trafic ) et comment Google ne savait pas que ce code a permis aux voitures Street View de collecter les données diffusées à travers les réseaux Wi-Fi. "

La coalition menace Google d'une action en justice si elle n'arrive pas à obtenir des réponses claires. Pour le moment, Google campe sur ses positions et plaide toujours l'erreur pour l'insertion du code logiciel incriminé. Google estime toutefois ne pas avoir enfreint de loi.

Dans plusieurs pays, les véhicules Street View sont sortis du garage pour sillonner à nouveau les rues... mais sans leur équipement Wi-Fi.