Sous la houlette du physicien Quentin Glorieux, une équipe de chercheurs du National Institute of Standards and Technology dans le Maryland, aux États-Unis, est en effet parvenue à stocker des données dans un nuage d'atomes.

Pour cela, deux lettres, le N et le T, ont été encodées en photons et projetées dans un nuage de rubidium soumis à un champ magnétique.

Sous l’effet du champ magnétique, les atomes de rubidium sont passés à un état dans lequel ils ont absorbé les photons, stockant ainsi les données en leur sein.

Et lorsque le champ magnétique a été désactivé, ces atomes ont retrouvé leur état normal et libéré par la même occasion les photons capturés, permettant ainsi à l’information d’être accessible.

Mais comme on peut le voir sur les images capturées par une caméra à grande vitesse, les lettres ont subi une déformation lors de la phase de stockage. Cela résulte des mouvements atomiques.

Une technologie dont le grand public ne profitera pas avant un petit bout de temps, c'est certain, mais qui s’avère assez prometteuse à l’heure où le stockage de données tend à se dématérialiser, grâce à des concepts tels que le cloud computing.

Stockage gaz  
Les captures par la caméra à grande vitesse ( cliquer pour agrandir )