Silent Hill : Homecoming ne sera sûrement pas un mauvais jeu. Cependant, il a peu de chance d'atteindre le niveau du second opus, qui proposait une aventure interactive d'une puissance et d'une maturité presque visionnaire dans le paysage vidéoludique. Aujourd'hui, quelques années plus tard, Homecoming arrive et l'inquiétude est de rigueur.



Une ambiance singulière ?
Le fait que ce nouveau Silent Hill soit développé par une équipe américaine est très intéressant. Certes, le soft est assez beau avec des textures plutôt fines et un moteur 3D globalement solide. Cependant, les images communiquées permettent de se rendre compte de la difficulté de développer un épisode de cette série. Le travail effectué sur l'ambiance par les équipes japonaises était donc bien colossale (on n'aurait osé en douter).


De plus, malgré une modélisation des personnages et des décors correctes, Homecoming déçoit lorsqu'il affiche des clichés montrant des visages en gros plan. Où sont les sublimes expressions faciales avec lesquelles Konami nous avait habituées ? Enfin, signalons que ce passage à la puissance next gen pourrait aussi nuire à la peur si atypique de la franchise. En effet, les infirmières, par exemple, paraissent plus humaines et ne correspondent plus à ces formes lynchéennes, inquiétantes, qui se baladent la nuit sans raison apparente.