L'échéance de la lettre d'intention signée par le fonds Fairfax pour formuler une offre de rachat du fabricant de terminaux BlackBerry approche à grands pas puisque c'est lundi prochain que le fonds canadien doit confirmer ou non une proposition concrète, pour le moment estimée à 4,7 milliards de dollars.
D'ici là, d'autres acteurs pourraient se manifester officiellement, avec pour ambition de racheter l'ensemble du fabricant en vue de le relancer ou seulement certains de ses éléments, comme son portefeuille de brevets mobiles.
Cet intérêt du réseau social ne peut en tous les cas que relancer les rumeurs de conception d'un Facebook Phone, régulièrement activées et tout aussi promptement démenties, Mark Zuckerberg, CEO et co-fondateur de Facebook, ayant lui-même expliqué que la fabrication de mobiles était trop loin de son coeur de métier et qu'il préférait optimiser l'expérience et la visibilité de son réseau social sur les plates-formes existantes, à l'image de la surcouche Facebook Home sur Android.
Il reste cependant que les utilisateurs sont de plus en plus nombreux à accéder au réseau social via leur mobile et que Facebook a maintenant bien négocié cet aspect en développant les moyens d'en tirer des revenus publicitaires qui occupent une place grandissante dans son chiffre d'affaires.
Acquérir BlackBerry permettrait, au moins en théorie, de disposer d'un savoir-faire immédiat et de précieux brevets pour lancer une gamme de terminaux dédiés. Mais Facebook n'est pas seul à s'intéresser aux ressources du fabricant canadien et les prochains jours pourraient conduire certains acteurs à dévoiler leur position...
