Orange stéphane richard Malgré la poussée de fièvre des cours en Bourse des opérateurs, l'annonce d'un rapprochement entre Orange et Bouygues ne devrait pas intervenir demain.

Il faudra sans doute encore quelques semaines pour mettre à plat tous les points de discorde dans une opération qui doit conduire le marché mobile français à revenir à trois acteurs.

De chaque côté, les salariés des deux opérateurs concernés se posent un certain nombre de questions, évidemment pas forcément du même ordre. Chez Orange, les salariés ont adressé une lettre ouverte à leur PDG Stéphane Richard dans laquelle ils se disent plutôt favorables au rapprochement.

Le retour à trois opérateurs y est vu comme une bonne chose et un "retour à la raison" mais ils préviennent également que la transaction ne doit pas accroître l'endettement du groupe. Ils demandent également à ce qu'aucun actif d'Orange ne soit cédé à la concurrence.

Les salariés demandent également à ce que soit mis en place un dispositif permettant aux salariés qui le souhaitent de rester au sein d'Orange et à ce qu'une plus grande partie du capital de l'opérateur soit accessible aux salariés via des offres spécifiques.

Bouygues-Telecom-nouveau-logo Du côté de Bouygues, c'est aussi et surtout la question des transferts d'actifs et des déplacements de salariés qui posent question, l'opérateur Bouygues Telecom devant être découpé entre les trois acteurs restants.

Comme chez Orange, on s'inquiète des effets de ces migrations sur les carrières, en fonction des objectifs et des dispositifs de chaque opérateur, tandis qu'une partie des salariés du réseau de boutiques pourrait évoluer vers d'autres secteurs économiques, hors des télécoms.

Dans le même temps, relève Challenges.fr, Bouygues Telecom continue de fonctionner comme s'il devait rester un acteur indépendant, avec des projets de lancement  de nouveaux produits et la volonté de conserver ses abonnés. L'opérateur du groupe Bouygues vient d'ailleurs d'annoncer une couverture 4G atteignant désormais 75% de la population.

Source : Challenges.fr