Le 1er novembre, les autorités russe ont mis en place une liste noire de sites Web. Peu de temps après sa mise en ligne, ce registre très spécial a subi des attaques informatiques.

En vertu des lois russes sur la protection de l'enfance, les sites considérés nuisibles sont référencés dans une liste afin de bloquer leur accès à travers la Russie.

Une fois qu'un site avec du contenu illégal est découvert, le propriétaire du site et son fournisseur d'hébergement reçoivent une notification pour la suppression des pages litigieuses. Si ce n'est pas le cas passé un délai de 48 heures, l'accès au site est bloqué par les fournisseurs d'accès à Internet.

La liste noire est censée concerner des sites avec du contenu pédopornographique, donnant de l'information sur l'usage de drogues ou faisant la promotion du suicide.

Les internautes peuvent effectuer une requête sur la liste afin de déterminer si un site en particulier y figure. Ils ne peuvent par contre pas avoir accès à la liste dans son intégralité. Ils ont également la possibilité de dénoncer anonymement des sites.

Reporters Sans Frontières pointe du doigt une procédure " extrêmement opaque " menant au blocage d'un site ou d'une page. Ce blocage " ne nécessite pas de décision judiciaire. Il est mis en place par des ' experts ' anonymes dont ni la compétence ni la légitimité n'ont été confirmées. "

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