Pas facile d'ailleurs de mettre ce X-5 dans une catégorie fixe, vélo, moto électrique...il constitue une catégorie à lui seul.

Hanebrink est une société qui s'est spécialisée dans la réalisation de vélos électriques tout-terrain, mais également de solutions alternatives, dont le X-5 représente le segment à la fois le plus sportif, mais aussi le haut de gamme de la marque.

hanebrink X5  Le X-5 annonce ainsi permettre de parcourir jusqu'à 320 km sans aucun effort avec une seule charge de ses batteries. De quoi s'offrir de jolies balades dans un silence total, d'autant que le système se révèle moins lourd qu'une moto avec seulement 54 kg sur la balance.

C'est certes bien plus lourd qu'un vélo conventionnel ou même la plupart de ses variantes électriques, mais tous ne proposent pas une autonomie semblable, ni une vitesse de pointe frisant les 130km/h.

Le vélo est fabriqué comme une moto, offrant un châssis tubulaire en aluminium aéronautique, des freins avant hydrauliques à l'avant, des freins 4 pistons brembo à hanebrink X52  l'arrière et offre également un système de fourche ajustable en option.

Ce sont des batteries Lithium-Ion associées à un système de refroidissement liquide qui fournissent l'énergie au moteur électrique du X-5, permettant des pointes à plus de 130 km/h, la transmission s'étageant elle, sur 14 vitesses.

Lorsque le X-5 arrive à court d'électricité, il suffit d'ouvrir le carénage pour faire sortir des pédales et propulser l'engin à la force des mollets. Hanebrink espère conserver cette étiquette de Vélo électrique plutôt que de moto pour des raisons financières; il est évident qu'il est plus facile de vendre des vélos ne nécessitant pas d'enregistrement auprès des préfectures que de vendre des motos qui nécessitent également un permis .

Le X-5 devrait avoir du mal à s'imposer en France au titre de vélo électrique, mais il est probable que les lois s'adaptent rapidement à ce type d'hybrides, en attendant c'est certainement son prix qui freinera les utilisateurs potentiels : 16940$.

Source : Wired