Associer la technologie tout en faisant appel à la communauté du web sensibilisée par la cause animale, voilà le projet mené par l'université du Minnesota.

Ces dernières années, des scientifiques ont collecté des millions de clichés photographiques issus du Parc national du Serengeti en Tanzanie. Les clichés ont été réalisés à l'aide d'appareils photo équipés d'un capteur infra rouge, connectés 24/24h et déclenché à l'aide d'un capteur de mouvement.

snapshot serengeti  À chaque fois qu'un animal sauvage ou autre élément s'est déplacé à portée d'un des capteurs, une photo a été enregistrée. L'université a ainsi collecté des millions de photos grâce à quelques centaines d'appareils photo disséminés un peu partout dans le parc.

Le but de l'expérience était de recenser précisément l'ensemble des animaux et d'établir une carte démographique du parc pour constater la diversité des espèces, mais également d'étudier comment les différentes espèces se comportent entre elles et vis-à-vis des autres.

Pour ce faire, une contribution de la communauté en ligne est nécessaire pour analyser la masse importante de données. Au travers de la réalisation d'un site dédié baptisé Snapshot Serengeti, les utilisateurs sont invités à parcourir des photos aléatoires et à identifier les espèces présentes sur les clichés, et à les compter.

Différents outils sont mis à disposition des utilisateurs pour identifier avec précision les animaux à l'écran : forme des cornes, motifs de fourrure, silhouette générale, et même des photos pour comparer les espèces.

Ce n'est pas la première fois qu'un programme scientifique propose ainsi aux anonymes connectés de participer à des travaux de recherche, mais il faut avouer que le principe est ici très prenant et accessible au plus grand nombre malgré une interface uniquement anglophone.