Une class action vient d’être ouverte aux États-Unis par une partie des actionnaires de Microsoft et le cabinet d’avocats Robbins Geller Rudman & Dowd pour déclarations trompeuses concernant les ventes de Surface RT. La plainte porte sur la violation du "Securities Exchange Act" de 1934, une loi fédérale qui régule les marchés financiers secondaires.

OSX sur Surface RT  La plainte a majoritairement été déposée par des investisseurs ayant fait l’acquisition d’actions Microsoft entre le 18 avril et le 18 juillet 2013, période à laquelle Microsoft annonçait se satisfaire des ventes de la Surface RT dans le monde sans officialiser ses chiffres.

En plus de la société, les têtes de Microsoft sont directement ciblées dans le recours : Steve Ballmer, Peter Klein ( ex CFO), Frank Brod (Vice Président de la finance) et Tami Reller ( VP du Marketing).

La firme est donc accusée d’avoir multiplié les déclarations " matériellement fausses et trompeuses" visant à confondre les actionnaires sur la popularité et le succès d’un produit faisant fiasco.

Un discours faussé qui s’est finalement arrêté en juillet dernier lorsque Microsoft a annoncé une dévalorisation des stocks de Surface RT à hauteur de 900 millions de dollars.

Les plaignants estiment avoir été trompés et volés par la firme. Ils indiquent ainsi avoir été encouragés à acquérir des actions de Microsoft à un prix artificiellement gonflé par les annonces mensongères de la marque quant au succès de sa Surface RT.

Robbins Geller Rudman & Dowd a déjà fait face à ce type de situation par le passé. La plus grande victoire du cabinet date de 2009 lors du procès contre la firme Enron, l’une des plus grosses Class Action de l’histoire des États-Unis. Le cabinet avait alors obtenu plus de 7,3 milliards de dollars de dommages et intérêts.

Source : The Register