Dans l'affaire MegaUpload, Kim Dotcom vient d'essuyer un nouveau revers pour la préparation de procès en extradition vers les États-Unis. Mais l'homme ne semble pas plus affecté que cela et poursuit ses affaires non judiciaires.

Mega-fondateurs Utilisateur compulsif de Twitter, Kim Dotcom lâche sur le réseau social : " Inculpé, perquisitionné, libéré sous caution. Tous les avoirs gelés sans procès. […] Nous sommes partis de zéro avec Mega pour en faire une entreprise de 210 millions de dollars (ndlr : néo-zélandais ; 130 M€). "

Kim Dotcom fait ainsi référence à la préparation de l'entrée en Bourse de Mega dont il demeure un collaborateur même s'il n'en est plus le PDG. Cette entrée en Bourse faisait partie des plans initiaux au lancement de ce service de cloud, un an après la fermeture par les États-Unis de MegaUpload.

Pour y parvenir et faciliter la procédure, la stratégie mise en place repose sur le rachat par les actionnaires de Mega d'une entreprise dénommée TRS et déjà cotée en Nouvelle-Zélande. TRS émettrait des actions au profit de Mega et prendrait ultérieurement ce nom.

Si Kim Dotcom n'est pas référencé comme un actionnaire de Mega, c'est par contre le cas de sa femme (à hauteur de 26 %). Si tout se passe comme prévu, Mega pourrait faire ses débuts à la Bourse de Nouvelle-Zélande à la fin du mois de mai. Kim Dotcom a lui rendez-vous devant les tribunaux le 7 juillet pour son audience d'extradition.

Le service Mega revendique à ce jour près de 7 millions d'utilisateurs enregistrés et plus de 20 000 nouveaux enregistrements par jour. Presqu'un milliard de fichiers chiffrés ont été stockés dans le cloud de Mega et il y aurait 11 millions de fichiers mis en ligne quotidiennement.

Mega compte toujours proposer un service de messagerie instantanée chiffré, ainsi qu'une solution de visioconférence pour le second trimestre de cette année. Le développement d'un service d'email chiffré est également au programme.