Après les durs efforts pour lancer sa nouvelle plate-forme BlackBerry 10, le fabricant canadien BlackBerry mène une autre bataille, celle de la communication afin de convaincre les consommateurs des qualités de son nouvel OS et de ses smartphones BlackBerry.

Le BlackBerry Z10 joue à ce titre un rôle pivot en étant toujours l'unique smartphone BlackBerry 10 du marché, en attendant le BlackBerry Q10 peut-être dès la fin de ce mois d'avril. Après un lancement dès février sur plusieurs marchés, la commercialisation du BlackBerry Z10 est intervenue fin mars aux Etats-Unis.

Il est encore tôt pour déterminer si sa disponibilité sur ce marché stratégique est une réussite ou non mais certains cherchent déjà des signes. Et une information avait commencé à se diffuser selon laquelle le BlackBerry Z10 ferait l'objet d'un fort taux de retour s'expliquant par une insatisfaction des premiers utilisateurs et dans le contexte d'un accueil mitigé du terminal.

BlackBerry Z10 noir   BlackBerry a aussitôt réagi en démentant cette information qu'il accuse d'être une manipulation. Prenant à témoin son partenaire Verizon Wireless, il réfute fermement l'affirmation du cabinet Detwiler Fenton en indiquant que le taux de retour est conforme aux prévisions et dans la lignée des pratiques de l'industrie.

Le fabricant affirme en outre que " les ventes du BlackBerry Z10 conformes aux attentes et les les données obtenues auprès des revendeurs et opérateurs montrent que les clients sont satisfaits de leur appareil ".

Ayant demandé sans succès des détails sur la méthodologie du cabinet, BlackBerry indique vouloir se plaindre aux régulateurs financiers américains et canadiens de ce rapport "erroné et trompeur", dont il suggère le pouvoir de nuisance en essayant d'influencer négativement les marchés.

Il faut dire que les informations, vraies ou fausses, autour des perspectives de BlackBerry 10 et du succès du Z10, ont des répercussions rapides et importantes sur le cours en bourse du fabricant, sous l'oeil d'investisseurs à la confiance fragile.

BlackBerry avait déjà promptement réagi à la publication d'un article suggérant que sa plate-forme n'avait pas obtenu de validation pour une utilisation par le gouvernement britannique alors qu'elle n'avait pas encore été évaluée.