The Wall Street Journal a constaté la mise en ligne de centaines de films en intégralité parmi lesquels des longs-métrages de studios tels que Walt Disney, Sony, Columbia ou encore Tristar. Une mise en ligne illégale qui n'est pas du fait de ces studios.

En réalité, ce n'est pas vraiment une réapparition de ce phénomène sur YouTube. Une simple recherche sur par exemple le moteur de recherche Google permet depuis de nombreux mois d'obtenir une " séance de cinéma gratuite ".

Cela vaut également pour des films entiers avec une bande son en français. Sur Facebook, plusieurs pages d'utilisateurs permettent du reste de se tenir au courant de quelques mises en ligne. Il peut s'agir de productions plus ou moins récentes.

Suite à la publication de l'article du WSJ, plusieurs films Disney parmi lesquels des classiques de l'animation ont finalement été bloqués. Pour cela, le studio a utilisé le système Content ID.

YouTube-video-droits-auteur-suppression Avec Content ID, les ayants droit ont la possibilité de gérer l'utilisation de leurs contenus. Embarquant tout ou partie d'un contenu protégé, une vidéo illégale mise en ligne peut être identifiée via une confrontation avec des fichiers de référence.

La technologie " fonctionne bien " mais elle n'est " pas toujours utilisée correctement " et certains studios " oublient de bloquer du contenu illégal " selon le WSJ. Le quotidien national américain ajoute toutefois que des uploaders parviennent à ruser. Ils " manipulent la bande son ou la vidéo pour éviter la détection par le système ".

La Motion Picture Association of America - qui représente les intérêts de l'industrie US du cinéma - dit être au courant du problème et espère travailler en collaboration avec YouTube pour le résoudre.

Rappelons que YouTube propose une offre parfaitement légale de films à la location.