Une étude récemment réalisée et publiée par l’Institut national américain des drogues et dépendances vient de mettre en évidence la possibilité de stopper certaines addictions à l’aide de lasers.

playstation-2-drogue  Les scientifiques seraient ainsi parvenus à des résultats probants sur des rats, mais se veulent très excités par le fait que la méthode soit très facilement transposable à l’homme, et sous une forme moins invasive.

Il serait possible d’arriver à des résultats similaires simplement en stimulant certaines zones du cerveau à l’aide d’aimants depuis l’extérieur du crâne humain, les tests devant débuter d’ici la fin de l’année.

La méthode est actuellement rapidement transposable du fait que la partie étudiée sur les rats, le cortex prélimbique est très proche dans sa composition et ses fonctions de celui de l’homme. Une zone qui affiche une activité diminuée chez les cocaïnomanes.

En stimulant cette zone chez les rats avec des lasers, les scientifiques ont réussi à stopper la dépendance à la cocaïne des rats. Pour ce faire, 100 rats ont été génétiquement modifiés pour que leur cerveau soit réactif à la lumière, une partie d’entre eux ayant accès à de la cocaïne à volonté sur simple pression d’un levier. En implantant des fibres optiques dans les cerveaux du panel test et en leur envoyant des impulsions laser de faible amplitude, il a été possible de désactiver la partie du cerveau qui les amenait à chercher de la cocaïne.

Malgré tout, la thérapie ne nécessite pas systématiquement de lumière, et se base principalement sur la stimulation énergétique. De ce fait, les scientifiques pensant qu’une stimulation magnétique transcranienne pourrait suffire à obtenir des résultats similaires chez l’homme.

Reste que pour l’instant il est question de traitement, et il est impossible de déterminer combien de séances seront nécessaires pour mettre un terme définitif à la dépendance. La solution pourrait être une aide intéressante pour accompagner la période de sevrage, mais les rechutes ne sont actuellement pas prises en considération dans l’étude.

Source : The Verge