Si Sony a largement avancé des capacités énormes pour sa PlayStation 4, les premiers avis des développeurs sont unanimes : jamais une console ne se sera autant rapprochée de l’architecture d’un PC.
Rien de très gênant, mais il semblerait que toutes les fonctions gérées par les moteurs graphiques ne soient pas disponibles sur la console, dont les algorithmes d’illumination globale. La démonstration technique de l’Unreal Engine 4 en propose un exemple frappant.
L’illumination globale est un procédé qui gère la façon dont la lumière rebondit sur les différentes surfaces tout en modifiant son spectre. Une fonction qui ne vise néanmoins qu’à rendre les scènes encore plus réalistes, mais qui ne se révèle que facultative.
Une vidéo a été créée, mettant en scène les 2 démos lancées côté à côte sur PS4 et sur un PC. Pour rappel, la vidéo de la démo PC opère depuis un ordinateur équipé d’une carte graphique Geforce GTX 680, dont le prix seul varie entre 400 et 700 € selon la version.
De son côté, la PS4 est attendue à un prix situé entre 400 et 600 €, il va donc naturellement de soit que la console n’envisage pas d’offrir des performances similaires à celles d’un PC à plus de 1500 €, et on se demandera finalement si ces quelques effets absents ne sont pas facturés au prix fort sur PC.
Petite précision à apporter au niveau de la vidéo, il apparait que le comparatif est légèrement faussé, dans le sens où la démonstration a été optimisée sur certains points dans sa version PlayStation 4. C’est particulièrement le cas au niveau de l’éclairage et des détails des arrières-plans qui diffèrent entre les deux versions.
Autre chose à prendre en considération, le fait que les outils de développement pour PlayStation 4 n’en sont qu’à leurs débuts, et quand on compare les rendus des premiers jeux sous PlayStation 3 avec les productions actuelles, on peut se donner une idée de l’évolution possible des rendus sur le moyen terme.
Reste que malgré les comparaisons avec l’univers PC, les consoles de demain sont déjà moins puissantes que les PC d’aujourd’hui. La faute à un marché frileux qui ne semble pas prêt à accueillir une PlayStation 4 ou Xbox 720 surpuissante au-delà des 600 €. En outre, Sony et Microsoft pourraient également avoir finalement pris exemple sur Nintendo qui, depuis bien longtemps, mise davantage sur le contenu des jeux que sur les performances de ses machines.
