L’Ultra HD n’a pas le choix, pour ne pas reproduire l’erreur de la 3D qui ne motive pas les achats du fait d’un trop faible contenu proposé gratuitement, l’UHDTv devra être proposée par les chaines de télévision du monde entier pour s’imposer.

ultra hd SES satellite  De ce fait, il faudra également que le standard s’adapte aux différents réseaux déployés jusqu’ici. La grande question étant : quelle sera la bande passante nécessaire pour profiter pleinement d’une vidéo UHD 4k ?

À l’heure où beaucoup d’utilisateurs n’ont pas encore accès à la HD par les réseaux terrestres, ADSL et Satellite, il est tout naturel de penser que l’ultra HD n’aura aucun avenir si des efforts ne sont pas significatifs au niveau des débits minimums.

SES a ainsi récemment présenté les dernières avancées de son standard HEVC ( High Efficiency Video Coding ), un format concurrent du H.264. La transmission a été effectuée depuis un satellite Astra, en partenariat avec les entre prises Harmonic et Broadcom pour permettre la diffusion de flux vidéo en 3840 x 2160 pixels, le tout offrant des résultats 50 % supérieurs à ceux se basant sur l’utilisation du format H.264 MPEG-4 AVC.

Standardisé en janvier 2013, le format HEVC est également nommé H.265, logique puisqu’il est le successeur direct du format H.264. Il offre en outre un débit deux fois supérieur à l’ancienne version et une qualité d’image constante. Le débit de données proposé lors du test affichait ainsi 20Mbits/s.

À l’avenir, il sera donc possible de proposer du flux en ultra HD par satellite, du moment que le débit proposé est égal ou supérieur à 20 Mbit/s, à condition également que l’équipement de l’utilisateur se rende compatible.

De quoi rassurer quant à la capacité des fournisseurs satellitaires à proposer ce type de flux. Reste qu’il dépendra des chaines de télévision à proposer du contenu compatible, mais aussi aux différents FAI de renforcer leur réseau ADSL pour inclure l’ultra HD dans leurs offres Triple Play.

Source : Engadget