Si HTC a utilisé un microphone MEMS ( Micro Electromechanical Systems ) réservé à Nokia dans son smartphone HTC One, c'est sans le savoir et la faute en reviendrait au fournisseur, le franco-italien STMicroelectronics.
Le fabricant taiwanais explique dans un communiqué que le recours obtenu par Nokia aux Pays-Bas ne le concerne pas directement mais vise STMicroelectronics qui n'aurait pas dû le lui proposer, une période d'exclusivité ayant été imposée jusqu'en mars 2014.
L'attaque de Nokia ne vise donc pas le HTC One et la distribution des terminaux embarquant le fameux micro MEMS ne risque pas d'être interrompue. La décision de la cour d'Amsterdam a confirmé que le fabricant, ayant acheté les composants de bonne foi, pouvait continuer de les écouler dans ses produits jusqu'à épuisement de ses stocks.
Ce dernier souligne qu'il fera alors appel à d'autres fournisseurs pour les micro MEMS. Après les problèmes de pénuries rencontrés pour certain composants qui ont reporté en partie la commercialisation du HTC One, cette décision judiciaire pouvait faire craindre de nouvelles difficultés.
HTC a donc immédiatement réagi pour écarter cette hypothèse et rassurer sur ce point et a indiqué que la tentative de rappel des composants par Nokia n'avait pas été acceptée.
