Qualcomm SnapDragon Les perspectives du spécialiste des composants mobiles de connectivité Qualcomm se sont assombries sous l'effet du ralentissement du marché des smartphones, de la poussée de la concurrence et d'une plate-forme SnapDragon 810 haut de gamme qui n'a pas tenu toutes ses promesses.

La pression des actionnaires s'est donc accrue pour réclamer des réductions de coûts et en faisant de nouveau émerger la possibilité d'une scission. Sur le premier point, le géant américain va suivre leur avis en annonçant la suppression de 15% de son effectif total (un peu plus de 30 000 personnes), au-delà des 10% pressentis, en vue d'économiser 1,4 milliard de dollars et des coupes parmi ses sous-traitants.

Le CEO du groupe, Steve Mollenkopf, a par ailleurs continué d'indiquer qu'une scission du groupe en deux pôles (licensing et conception de composants) était toujours à l'étude. Le fonds d'investissement Jana Partners, qui détient plus de 2 milliards de dollars de participation dans Qualcomm et réclame ces mesures, obtiendra enfin une place au conseil d'administration.