Peter Moore, COO d’Electronic Arts a profité du salon de l’E3 pour faire quelques déclarations et plus particulièrement s’exprimer sur les limites imposées au jeu d’occasion par Microsoft sur sa Xbox One.

Dead Rising 3 - 1  On le sait désormais, Microsoft a annoncé que ce seront aux éditeurs des jeux de décider si oui ou non ils autorisent la revente de leurs titres. Sans autorisation, les jeux seront limités à un usage sur un seul compte utilisateurs, rendant toute revente impossible.

Sauf qu’aujourd’hui les langues se délient, et Electronic Arts insiste sur le fait de ne jamais avoir fait preuve de lobbying à ce niveau ni jamais demandé quoique ce soit de tel à Mircrosoft.

Xbox One  "EA n’a jamais eu de discussion, et j’ai assisté à chacune d’entre elles, avec l’ensemble des fabricants abordant le fait de devoir mettre en place un système nous permettant de contrôler (le marché de l’occasion) ou de le stopper".

Microsoft a clairement indiqué que cette fonctionnalité était réservée aux éditeurs et qu’aucuns frais ne seraient prélevés de son côté. Alors la firme aurait-elle du mal à assumer son choix ?

EA de son côté n’est certainement pas l’éditeur le mieux placé pour parler de restriction au niveau des jeux. Par le passé, l’éditeur s’est montré comme le plus restrictif à l’encontre du marché de l’occasion en installant systématiquement ses fameux codes d’activation et Online Pass. Un système qui imposait aux joueurs ayant acheté un jeu d’occasion de racheter également un pass en ligne pour débloquer les fonctionnalités multijoueurs et autres bonus.

À ce sujet pourtant, Peter Moore déclare que les Pass " étaient une erreur" et avoue même que cela ne "profitait pas au joueur", et n’encourageait pas plus la vente des titres : " Le retour des utilisateurs était qu’il s’agissait d’une entrave à une bonne expérience de jeu, alors nous l’avons supprimé."

Suite aux déclarations, il est donc probable qu’EA choisisse de ne pas utiliser la fonction de blocage des jeux d’occasions pour la Xbox One, mais rien n’empêchera non plus l’éditeur de retourner sa veste une fois de plus lorsque le parc sera établi ou si les bénéfices espérés ne sont pas atteints.

Source : The Verge